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samedi 4 novembre 2017

Le compétiteur absolu vs les touristes du mardi : big émotion à la big soirée PMU


Let's go
C'est à la force du poignet que je me suis hissé tout en haut du classement du challenge PMU Poker qui qualifiait une poignée de veinards pour la Big Soirée PMU de ce mardi 24 octobre 2017 au Parc des Princes, afin de faire honneur au partenariat unissant l'opérateur PMU et le Paris Saint-Germain. Le PMU est en effet depuis quelques années sponsor officiel du club du Paris Saint-Germain et organise de ce fait assez régulièrement des opérations et promotions spéciales trans-support en utilisant le PSG comme catalyseur d'émotions, et je pense à ce propos être LE joueur qui en a bénéficié le plus à ce jour (tout du moins via la filière poker). A mon actif, j'ai ainsi déjà pu obtenir par le passé : 

- la qualification pour trois PSG Poker Live au Parc des Princes, tournois de poker de gala m'ayant permis d'obtenir diverses récompenses, dont un maillot dédicacé du capitaine Thiago Silva, mais aussi le ticket d'entrée pour le tournoi en ligne spécial Equipe de France qui, une fois remporté, m'a propulsé jusqu'au Brésil afin d'aller assister à la Coupe du Monde de football.

- une bonne demi-douzaine de qualifications pour aller au Parc des Princes assister à des matches du PSG (dont la moitié en loges avec petits fours à profusion et champagne à volonté).

- la victoire de la PSG Poker Ligue édition 2015, championnat en ligne étalé sur une saison d'une trentaine de manches qui m'a fait décrocher un package pour les WSOP de Las Vegas (J'ai ainsi porté les couleurs du PSG à l'occasion du tournoi Monster Stack des WSOP dans l'anonymat le plus total, c'est assez dommage quand on y pense).

- la victoire du tournoi spécial Coupe de France édition 2016 à l'occasion de la Finale de la Coupe de France 2016 de football au Stade de France opposant Marseille au PSG (mon seul trophée live à ce jour) qui m'a permis au passage de gagner un package pour le tournoi de prestige WSOP-National de Cannes.

Rio De Janeiro. Las Vegas. Cannes. St-Denis. Le Parc des Princes. Que ce soit directement ou indirectement, le PSG m'a déjà emmené bien loin des sentiers battus grâce à ce partenariat avec le PMU. En ce mois d'octobre 2017, j'ai donc ajouté une ligne de plus à mon palmarès spécial PSG en me qualifiant pour cette Big Soirée PMU alors que seule une poignée d'élus pouvait y prétendre. Fort d'une telle moisson de promotions glanées vaille que vaille en dépit de l'adversité et de la variance propre au poker, je serais bon pour aller directement sonner à la direction du PSG afin de leur demander un contrat de sponsoring sui generis, d'autant que le PSG s'est lancé depuis un an dans une activité de diversification tous azimuts, notamment dans le e-gaming. D'ailleurs, en rédigeant ces lignes j'en viens à me demander si je ne devrais pas leur écrire pour leur formaliser une proposition originale qui tiendrait compte de tout ceci. En y réfléchissant bien, il y aurait de quoi faire.


Table de poker géante
Mais revenons à notre Big Soirée. Le PMU n'y allant pas avec le dos de la cuiller, avait ainsi décidé de faire les choses en grand (au sens propre comme au sens figuré) à l'occasion de cette soirée destinée à honorer son partenariat l'unissant au club de la capitale. Les animations proposées étaient aussi au format Géant XXXL, et il faut avouer que tout ceci avait plutôt fière allure, d'un point de vue visuel. De ce côté-là, rien à redire. La table de poker haut perchée donnerait presque le vertige tellement elle était géante. Le plateau des petits chevaux (clin d'oeil aux turfistes) était lui aussi géant. Il n'y a pas à dire, le nom de BIG SOIREE pour un tel événement n'était pas usurpé, à défaut d'être original.

Petits chevaux géants
Outre la poignée de qualifiés via la branche poker dont j'ai eu la chance de faire partie, quelques autres convives ont pu obtenir leur invitation pour la soirée via les paris sportifs et les paris hippiques, tandis que les derniers chanceux ont décroché leur sésame via tirage au sort sur les réseaux sociaux. Mais le gros des troupes était ailleurs puisque tout ce petit monde ne représentait de ce que j'ai pu en voir que moins d'un quart des convives.

Les joueurs du PSG s'amusent. Et nous aussi.
Outres les hôtesses et membres du staff PMU, les autres convives invités à se joindre à la fête étaient donc :
- des youtubeurs et autres starlettes des réseaux sociaux jouissant d'une certaine notoriété
- le cercle très fermé des plus gros parieurs hippiques du PMU qui sont bichonnés, choyés et babysittés par les équipes du PMU (j'ai notamment reconnu quelques têtes croisées de parieurs professionnels déjà invités au Brésil)
- quelques individus triés sur le volet parmi les partenaires commerciaux importants du PMU, notamment dans la branche hippique
- le contingent de joueurs de poker professionnels du PMU (le talentueux Erwann Pecheux, le charismatique Yohann Guilbert et la souriante Sarah Herzali) avait également répondu présent afin de participer à cette belle et grande fête
- les maitres de cérémonie n'étaient autre que cinq joueurs du PSG : Marquinhos, Lucas Moura, Kevin Trapp, Presnel Kimpembe, et Thomas Meunier, qui ont d'ailleurs fait preuve de disponibilité, de sourires et de bonne humeur au cours de la soirée.

Ceci dit, une telle fête ne serait rien sans sa caisse de résonance habituelle : les médias ! La presse spécialisée était elle aussi conviée à la fête : quelques journalistes poker, paris, et people étaient donc de la partie, tandis qu'au niveau des médias TV, j'ai notamment reconnu les caméras de l'Equipe TV et de Canal Plus (via le Canal Football Club). Ca fait quand même du beau monde, tout ça. Mais le compte n'y est pas car le PMU avait décidé d'envoyer à la soirée une bonne partie de son staff qui trime habituellement dans les bureaux parisiens du 15e arrondissement. Un contingent de collaborateurs destiné à bichonner le cercle des parieurs baleines, mais dont la présence était aussi légitimée par le besoin de renforcer l'étroitesse des liens tissés avec divers partenaires commerciaux. Sans oublier l'obligation de vérifier que tout se passait bien au niveau du déroulement de la soirée, quitte à devoir tester à leur corps défendant la qualité des petits fours proposés aux convives. Qu'ils soient rassurés sur ce dernier point, la qualité des petits fours du Parc des Princes demeure une constante année après année.


Un fête PMU avec petits fours, champagne et stars du ballon rond, c'est bien en soi. Mais toute trace de compétition et de ludicité n'avait pas disparu de la Big Soirée. Car il y avait en guise de fil rouge un Big Challenge à disputer par équipes avec au final des lots sympathiques à gagner, et en tant qu'invités qualifiés, nous avions d'office le droit de participer à ce Big Challenge, chacune des cinq équipes en lice étant menée par l'un des joueurs du PSG. Le hasard nous a attribué Lucas Moura en guise de capitaine de notre équipe bleue. Tandis que les autres joueurs du PSG se sont pris au jeu en prenant un minimum sous leur aile leurs coéquipiers anonymes, Lucas Moura - qui n'a visiblement pas la fibre compétitive et l'esprit d'équipe (ou bien qui a la tête ailleurs en ces temps compliqués pour lui au sein du PSG) - m'a négativement surpris en délaissant complètement ses coéquipiers d'un soir porteurs du brassard bleu et en papillonnant au hasard des sollicitations. Moi qui suis un compétiteur ultime et qui joue toujours pour gagner avec une énergie rare qui confine parfois à l'acharnement, j'y ai vu une insupportable forme de nonchalance qui est probablement intrinsèque à l'âme du joueur. Quand j'ai vu sur les réseaux sociaux quelques heures plus tard le même Lucas Moura dire face caméra qu'il est un compétiteur naturel et qu'avec ses amis il veut toujours tout gagner depuis tout petit, j'ai hésité entre faire une moue dubitative ou laisser échapper un sourire narquois. Bien que plutôt talentueux balle au pied, lorsque ce joueur quittera le PSG un jour, je ne le pleurerai pas.

Le terrain géant de Snook-Ball
Afin de tenter de porter notre équipe bleue vers les sommets, mon invité - un cousin passionné du PSG aussi à l'aise au football qu'au billard - et moi-même avons été désignés pour disputer un jeu très excitant de snook-ball (une sorte de billard géant avec ballons de football), avec des règles calquées sur celles du snooker. J'ai brillé comme jamais, alors-même que je m'étais cassé un orteil quelques jours auparavant. Mais la rage de vaincre et l'envie ultime de gagner qui m'anime m'ont fait m'appliquer au mieux, et mes plats du pied ont fait mouche plus souvent qu'à leur tour. Tandis que je faisais feu de tout bois en rentrant à moi seul presque tous les ballons dans les trous, nos adversaires aux pieds carrés n'en avaient rentré dans le même temps qu'un seul. Il ne restait plus à mon invité qu'à conclure tranquillement en faisant rentrer la balle noire déjà idéalement placée par mes soins dans un angle à quelques centimètres de son trou pour remporter la partie en un temps record, assurant à notre équipe bleue un maximum de points. Thomas Meunier et Presnel Kimpembe sont alors arrivés sur notre stand, en tant que simple spectateurs. A mon grand dam et au mépris de ma consigne expresse, mon cousin a voulu jouer les kékés en faisant parler sa technique de footballeur éclairé, en décochant une superbe frappe... cinq fois trop puissante au regard de ce qu'il était nécessaire : il a ainsi propulsé simultanément le ballon noir final et le ballon blanc dans le trou, et nous fûmes de ce fait aussitôt déclarés perdants. Je lui avais pourtant intimé de ne prendre aucun risque, à ce tocard. D'autant que nous avions encore plusieurs tentatives pour y parvenir ! Petite cause, grande conséquence, au classement général final, cette défaite nous plombe et nous empêche de décrocher la victoire.  Car par curiosité, un peu plus tard dans la soirée, je suis allé regarder le décompte des points qui figurait sur la petite fiche du speaker du Parc des Princes, également convié à la fête dans un rôle d'animateur : la victoire au Snook-Ball nous aurait bel et bien fait remporter le classement général ! Même s'il n'y a pas de perdants à proprement parler puisque nous ne sommes pas repartis les mains vides, nos lots finaux ont été bien moindres que ce qu'ils auraient dû... J'ai fulminé.


Pour un gagneur absolu tel que moi qui ne jure que par le mot "victoire", ce regrettable épisode constitue un terrible affront, et j'en ai voulu à mon cousin d'avoir fait preuve de cette coupable vanité devant les deux joueurs du PSG, alors que la victoire nous tendait ouvertement les bras. Aux innocents les mains pleines. Ce dernier gagnera un peu plus tard une superbe montre Seiko estampillée PMU à l'animation vidéo spéciale dédiée aux courses hippiques. Certains sont nés pour avoir de la chance. D'autres doivent cravacher pour parvenir au succès. Avec ou sans casaque.

Cette grosse désillusion au Snook-ball n'occultera pas le fait que la soirée fût particulièrement réjouissante malgré tout, les petits fours étant de qualité. La cohorte de collaborateurs du PMU ainsi que tous les invités sur place ont dû être unanimes à ce propos. Et puis j'ai malgré tout connu mon moment de gloire, puisque j'ai particulièrement brillé au Baby-Foot Géant disputé à 11 contre 11 : nous avons gagné l'ensemble des sessions disputées, grâce aux buts que je n'ai cessé d'enquiller en mode enfileur de perles, ayant eu la bonne idée de me coller au poste stratégique d'avant-centre. Le préposé au comptage des buts (un membre du staff PMU) était effaré devant pareil carnage industriel. J'étais d'ailleurs tellement appliqué que j'en ai transpiré sous les aisselles. Manque de pot, cette animation-là ne rapportait pas de points pour le Big Challenge. Mais le jeu en valait la chandelle sur le plan émotionnel, puisque j'ai eu droit à une mini-ovation de mes coéquipiers. Les caméras du Canal Football Club de Canal Plus m'ont d'ailleurs filmé au baby foot en train de mettre sa pâtée à Lucas Moura et à son équipe de baby-foot, mais dans le commentaire en voix off, le journaliste taquin annonce aux téléspectateurs toujours avides de belles histoires que Lucas Moura avait brillé au baby foot à l'occasion de cette fiesta organisée par un sponsor du PSG. Hummm, s'ils savaient la vérité... Enfin, bref.


Equipe Bleue
J'étais fait pour être une bête de compétition. La Big Soirée PMU en est une illustration criante. Comme le dirait Renaud Hantson dans la chanson "Géant" : Certains sont nés tout petits petits pour le rester toute une vie ; d'autres sont nés pour des destinées qui font rêver la race humaine. En faisant partie de la caste des tout petits petits, je suis assurément passé à côte de ma vocation. Lucas Moura aussi, a raté la sienne, de vocation, mais dans le sens inverse, manifestement. Enfin, c'est la vie. Il faut croire que je suis fait pour briller uniquement dans l'ombre. Mais je suis MOI. Et c'est bien là l'essentiel.






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